L’architecture au fil des lignes

Quand le métro enfile son tablier

Départ : Gare de Lyon, ligne 1

Carreaux blancs, plaques bleues, voyageurs pressés…
Vous voyez une station banale ? On voit une prouesse technique, comme il y en a eu tant dans l’histoire du métro parisien. Ici, la prouesse, c’est le tablier métallique : une charpente innovante, qui permet à la station de soutenir le boulevard Diderot et son trafic depuis l’été 1900. Les images du chantier valent le détour. On vous les montre ?

Sous les pavés, la voûte

Prochaine station : Porte de Montreuil

Quinze minutes de trajet, et nous voilà à Porte de Montreuil, sur la ligne 9. Là encore, une station qui a priori, n’a rien d’extraordinaire. Mais levez la tête une seconde. Vous êtes sous la plus grande voûte du métro parisien. 6000 m² ! Et, pour les amateurs de design en sous-sol, combien de carreaux biseautés pour la recouvrir ? Paris lancés !

Des rames dans les nuages

Prochaine station : Jaurès

Revenons vers Nation, puis prenons la ligne 2 vers l’ouest. À Colonel Fabien, la rame commence à s’incliner et, à Jaurès, nous voilà dehors ! Avec leurs charpentes métalliques et leurs structures de briques et de pierres, ces stations aériennes sont devenues des monuments de Paris. Tout avait commencé par un défi technique : comment faire passer le métro au-dessus des voies de la gare de l’Est et de la gare du Nord ? D’ailleurs, l’architecture de ces stations aériennes ressemble à celle des gares parisiennes. On vous montre ?

Paris en majesté

Prochaine station : Passy

C’est notre plus grand trajet ! D’une ligne aérienne à l’autre, nous voici à l’autre bout de Paris, sur le Pont de Bir-Hakeim. La plus belle vue de Paris, c’est ici. D’ailleurs, de Zazie dans le métro à Inception ce viaduc a inspiré de nombreux réalisateurs. Construit sur deux niveaux, il permet de faire passer à la fois les voitures, le métro, mais aussi les vélos ou les piétons. D’ailleurs, savez-vous quelle distance vous devrez parcourir pour le traverser ?

De la lumière, même sous terre !

Dernière station : Gare de Villejuif Gustave Roussy

Rejoignons la ligne 14, direction le futur… Tout en rondeur, la gare de Villejuif Gustave Roussy a été imaginée par l’architecte Dominique Perrault (qui a notamment dessiné la Bibliothèque nationale de France). À près de 50 mètres de profondeur, elle est pourtant incroyablement lumineuse, une véritable colonne vertébrale, squelette d’infrastructures laissant entrer l’air et la lumière. Comme toutes celles du Grand Paris, cette gare est unique : le Cadran solaire de l’artiste chilien Iván Navarro, œuvre grandiose qui la surplombe, orchestre et magnifie les aménagements.