Vous avez parfois l’impression que votre ligne est régulièrement fermée. Et vous vous demandez : mais pourquoi les travaux n’ont pas tous lieu la nuit ? On vous répond.
Parce que la nuit est trop courte.
Des petits travaux
Les “nuits courtes”, lorsque le métro ferme entre 1h15 et 5h15, nous permettent d’effectuer des travaux d’entretien routiniers peu visibles à vos yeux, comme le nettoyage approfondi des stations, les contrôles de sécurité ou la maintenance des équipements.
Mais pour les travaux plus lourds, c’est plus compliqué.
En effet, ces interventions nécessitent plus de matériels et d’installation. Les équipes n’ont pas assez de temps pour effectuer toutes leurs tâches puis tout ranger avant le redémarrage du trafic.
On doit donc fermer le métro plus longtemps : c’est ce qu’on appelle les « nuits longues », lorsque les stations ferment à 22h.
Et parfois, on doit tout simplement fermer la journée
Lorsqu’il s’agit de consolidation des tunnels, d’extension de lignes existantes ou de certaines rénovations, on est obligés de fermer la ligne la journée.
Par exemple, sur le RER A, la fermeture d’un mois chaque été a permis de gagner 7 ans, sur des travaux qui auraient été réalisés en 14 ans sans fermeture.
Dans tous les cas, on essaie au maximum de planifier ces fermetures en période de faible affluence comme les vacances scolaires, car c’est là qu’ils vous dérangent le moins.
Continuer d’assurer sécurité, fiabilité et ponctualité
On sait que ces fermetures de lignes impactent parfois votre quotidien, mais elles sont essentielles pour continuer à vous transporter efficacement et durablement. Ce réseau centenaire a encore de beaux jours devant lui, mais il a besoin de beaucoup d’attention !
